Affichage des articles dont le libellé est Souss-Massa-Draâ. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Souss-Massa-Draâ. Afficher tous les articles

samedi 16 novembre 2013

UNE CULTURE ADAPTÉE À LA RÉGION DE TALIOUINE

safran+de+Taliwin

Les caractéristiques biologiques et agronomiques du safran du Taliwin (floraison en automne, dormance de la culture en période estivale, faibles besoins en fertilisants, bonne adaptation aux sols pauvres) font de cette culture une alternative intéressante pour l’agriculture à faibles intrants, capable d’assurer une bonne production dans les systèmes d’agriculture durable.

C’est une culture alternative viable pour les zones marginalisées où la faible disponibilité de l’eau limite sévèrement la pratique d’autres cultures exigeantes en eau. Elle permet, en conséquence, de contribuer à l’amélioration des revenus des agriculteurs dans des zones pauvres.

Ceci est particulièrement propice dans l’environnement méditerranéen, où le climat estival chaud et sec empêche la propagation de maladies pathogènes.

Tel est le cas de la zone de Taliouine au Maroc, caractérisée par des conditions édapho-climatiques difficiles (faibles précipitations, sols pauvres), où la culture du safran est pratiquée depuis des siècles et où elle joue un rôle important pour la durabilité des systèmes de production et la viabilité sociale et économique des populations de cette région.
Lire La Suite →

mardi 11 décembre 2012

LE SAFRAN DE TALIOUINE DÉCROCHE SON LABEL


IL S’AGIT DÉSORMAIS D’UNE APPELLATION D’ORIGINE PROTÉGÉE
PROTECTION JURIDIQUE POUR MAINTENIR AU NIVEAU LOCAL UNE PARTIE DES PROFITS RÉALISÉS
L’épice la plus chère au monde, le Crocus sativus plus communément appelé safran, est aussi produite à Taliouine, dans la province de Taroudant. Ce produit du terroir joue un rôle important dans la vie de la population locale aussi bien aux niveaux économique, social qu’écologique. 

Dans ce contexte, le safran représente une «monnaie locale», d’autant plus que son cours varie en fonction de la période de l’année et des résultats de chaque récolte automnale. Son prix varie entre 25 à 50 DH le gramme. Cette épice aux valeurs exceptionnelles est convoitée mondialement. 

Utilisé dans la cuisine raffinée, la médecine et la cosmétique, le safran reste cependant une culture traditionnelle qui se refuse à toute modernisation. Tout le travail se fait à la main. Courbés vers le sol, les paysans, tôt le matin, doivent distinguer les petites fleurs afin de les cueillir d’un geste précis en faisant attention à ne pas abîmer les stigmates. Et il faut environ 150.000 fleurs pour produire un kilogramme de safran. Un travail de longue haleine dont profitent surtout les intermédiaires qui réalisent d’énormes profits dans chaque opération. 

Les exportations, selon l’Office des changes, ont atteint la somme de 35 millions de DH en 2009. Il faut signaler que l’Espagne et la Suisse sont les premières destinations du safran de Taliouine. Par ailleurs, le safran, ou or rouge, est principalement commercialisé dans le circuit informel avec un volume de 60% contre 34% pour le circuit formel. Le circuit de coopératives, le circuit intégré et le circuit du tourisme se partageant le reste des volumes commercialisés.

Pour redresser la situation et assurer la protection juridique du nom «Safran de Taliouine», le Conseil régional de Souss- Massa-Draâ (CRDMS) a mis en place l’Appellation d’origine protégée (AOP) éponyme. Pour rappel, c’est le 10 décembre 2009, en marge du Sifel, qu’une demande d’Appellation d’origine protégée (AOP) a été déposée pour le safran de Taliouine. Sur le plan économique, l’objectif de l’AOP est de maintenir au niveau local une partie des profits réalisés par les intermédiaires du safran aussi bien sur le plan national qu’international. Les circuits de commercialisation sont réduits de telle sorte que les producteurs établissent des liens directs entre eux et les distributeurs, les magasins et les points de vente. 

La principale préoccupation est donc d’améliorer les conditions et les revenus des femmes et des familles rurales, afin de les maintenir dans les zones montagneuses. La démarche AOP permet aussi de créer de nouveaux emplois pour les jeunes au niveau de toute la filière: production, séchage et commercialisation. Afin de renforcer l’ancrage culturel du safran comme produit de terroir dans la région, l’AOP encourage l’organisation des producteurs en groupements de villageois représentés au sein d’une coopérative ainsi que d’une union des coopératives de producteurs de safran.

Une solution adaptée aux réalités locales car elle préserve les liens traditionnels, sociaux, économiques et culturels de ses habitants. Ainsi, en 2010, trois coopératives ont été certifiées; en 2011, ce sont 13 coopératives et 3 sociétés qui l’ont été. En 2012, ce sont 24 coopératives et 7 sociétés qui sont en cours de certification. 

C’est le Conseil régional de Souss-Massa-Draâ, porteur du projet, qui assure le suivi, l’accompagnement  et le contrôle interne de ces coopératives et sociétés. Le CRSMD encourage la création de coopératives dédiées au safran. Il veille par ailleurs au principe de la transmission intergénérationnelle et interdit formellement la vente, à l’extérieur du pays, du matériau génétique, à savoir les bulbes de Crocus sativus considérés comme capital familial.

Source : L'Economiste


Enhanced by Zemanta
Lire La Suite →

Contactez nous

Vous pauvez nous contacter pour commander le Safran de Taliouine ou avoir plus d'informations sur ce numéro :
GSM:+212667140782
E-mail : khayrat.blady@gmail.com

.

Blog Archive

Page FACEBOOK