jeudi 27 décembre 2012

Usages et destinations du Safran De Taliouine


Usage et destination

Traditionnellemnt, le safran de Taliwin est employé à divers usages : cosmétique (pigment), parfumerie (arôme safranal), textile (pigment), plante médicinale

Mais de nos jours, le safan est majoritairement utilisé en tant qu'épice et colorant alimentaire. Il peut être vendu en pistils ou en poudre (dans ce cas, soit pur, soit mélangé à d'autre épices dans des << mélanges safranés >>).

Les principales zones de consommation sont les pays méditerranéens, le Proche Orient et l'Asie du Sud-Est. Le safran entre dansla composition de nombreuses spécialités culinaires: la paëlla en Espagne,
le poulet au safran au Maroc, lerisotto à la Milanaise, la bouillabaise en France ou ecore dans les pâtisserie en Angleterre

Au niveau de la destination du safran, trois principaux débouchés se partagent la production mondiale


  • L'industrie (agro-alimentaire surtout, mais aussi pharmaceutique)
  • La Restauration Hors Foyer (restaurateurs, traiteurs, pâtissier...)
  • Le grand public (consommateurs finaux).


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samedi 22 décembre 2012

Histoire du SAFRAN


Histoire du safran
L'histoire du safran dans la culture et les coutumes humaines date de plus de 3000 ans ; il est présent dans de nombreuses cultures, continents et civilisations. Avec son goût amer, son parfum de foin, et ses notes légèrement métalliques, le safran a été utilisé comme assaisonnement, parfum, teinture et médicament. Il serait originaire du Moyen-Orient, et probablement d'abord cultivé au Cachemire.
Le précurseur sauvage présumé du safran domestique (Crocus sativus) est Crocus cartwrightianus. Les cultivateurs élevèrent des spécimens en sélectionnant des plantes possédant des stigmates anormalement longs. Ainsi, dans la Crète de l'âge de bronze tardif, un mutant provenant de C. cartwrightianus, C. sativus, émergea. Il est n'est toutefois pas formellement établi si d'autres espèces, notammentCrocus thomasii et Crocus pallasii, ont participé à des hybridations qui ont finalement abouti au Crocus sativus.
Le safran fut tout d'abord répertorié dans une référence botanique assyrienne du viie siècle av. J.-C., rédigée sous Assurbanipal. Depuis lors, la documentation sur l'utilisation du safran (s'étendant sur près de 4000 ans) dans le traitement de quelque 90 maladies a été découvert. Il s'est lentement propagé à travers l'Eurasie, atteignant plus tard l'Afrique du Nord, l'Amérique du Nord et l'Océanie.
La France a été pendant plus de cinq cent ans un producteur de safran important, notamment en Gâtinais.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_safran

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jeudi 20 décembre 2012

La culture du Crocus Sativus

Fleur de Safran (Crocus sativus)
Fleur de Safran (Crocus sativus)
 (Photo credit: el chip)
Crocus sativus prospère dans les climats semblables à celui des maquis méditerranéens ou du chaparral nord-américain, où les brises sèches et chaudes d'été soufflent au-dessus de terres semi-arides voire arides. Néanmoins, la plante peut tolérer des hivers rigoureux, survivant à des gels de -10 °C ainsi qu'à de courtes périodes sous la neige. De même, s'il ne pousse pas dans un environnement humide comme au Cachemire, où les précipitations atteignent 1 000 à 1 500 millimètres par an, le safran nécessite d'être irrigué. C'est particulièrement vrai en Grèce (500 millimètres par an) et en Espagne (400 millimètres par an). La fréquence des précipitations est également un élément clé: des pluies printanières généreuses, suivies d'été plutôt secs, sont idéales. De plus, les précipitations tout juste antérieures à la floraison augmentent les productions de safran ; néanmoins, les temps froids ou pluvieux durant la floraison favorisent les maladies, réduisant ainsi la production. Un climat constamment humide et chaud nuit également aux rendements.


Le safran pousse idéalement s'il est exposé directement à la lumière du Soleil, et s'accommode mal à l'ombre. Ainsi, les meilleurs rendements sont obtenus pour les plantations exposées face au soleil (par exemple vers le sud dans l'hémisphère nord), maximisant l'exposition à la lumière. Dans l'hémisphère nord, la plantation a souvent lieu en juin, les cormes étant enterrés entre sept et quinze centimètres de profondeur. La profondeur et l'espacement, en corrélation avec le climat, sont deux facteurs critiques ayant un impact sur le rendement des plantes. Ainsi, les cormes plantés les plus profondément fournissent un safran de plus haute qualité, bien qu'ils produisent moins de bourgeons et de cormes fils. Sachant cela, les producteurs italiens ont déduit qu'une profondeur de quinze centimètres et un espacement de deux à trois centimètres entre les cormes favorisent le rendement en stigmates, tandis que les profondeurs de huit à dix centimètres optimisent la production de fleurs et de cormes. Les producteurs grecs, marocains et espagnolsont adapté la profondeur et l'espacement des plantations en fonction de leur propre climat.
Le safran préfère les sols argilo-calcaires friables, lâches, à basse densité, bien arrosés et drainés, ainsi qu'une forte teneur en matière organique. On utilise traditionnellement des parterres surélevés pour favoriser un bon drainage. D'un point de vue historique, les sols étaient enrichis par l'application de près de 20 à 30 tonnes d'engrais organiques parhectare de terres. Après quoi, et sans ajout supplémentaire d'amendement, les cormes étaient plantés. Après une période dedormance durant l'été, les cormes envoient leurs feuilles étroites et commencent à bourgeonner dès le début de l'automne. Mais c'est seulement au milieu de celui-ci que la plante commence à fleurir. La moisson des fleurs doit être très rapide : après leur floraison à l'aube, les fleurs fanent rapidement durant la journée. En outre, le safran fleurit dans une étroite fenêtre d'une à deux semaines. Il faut approximativement 150 fleurs pour obtenir 1 g de safran sec. Pour produire 12 g de safran séché (72 g avant séchage), il faut près de 1 kg de fleurs. En moyenne, une fleur fraîchement coupée fournit 0,03 g de safran frais, ou 0,007 g de safran sec.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Safran_(%C3%A9pice)


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Un peu de botanique

IMG_1282.jpg
IMG_1282.jpg (Photo credit: badthings)

Le crocus domestique C. sativus L. est une plante vivace à floraison automnale, inexistante à l'état sauvage.
Selon les recherches botaniques, il serait originaire de Crète, et non d'Asie centrale, comme on le croyait autrefois. Le Crocus sativusrésulterait d'une sélection intensive de Crocus cartwrightianus, un crocus à floraison automnale originaire de l'est de la Méditerranée par les producteurs qui désiraient de plus longs stigmates.
La relation phylogénétique entre Crocus sativus (un triploïde stérile) et Crocus cartwrightianus (diploïde) est évidente. Il n'est cependant pas formellement établi si d'autres espèces ont participé à d'anciennes hybridations qui ont abouti au Crocus sativus. L'analyse de l'ADN nucléaire de Crocus sativus confirme que Crocus cartwrightianus est l'ancêtre le plus vraisemblable du safran. D'autres espèces apparentées, notamment Crocus thomasii et Crocus pallasii, sont cependant aussi des ancêtres potentiels. Le safran a un pollen stérile, mais s'il est pollinisé par Crocus cartwrightianus ou Crocus thomasii, il produira des graines. Comme les fleurs du safran ne produisent pas de grainesviables, la plante est dépendante de l'homme pour sa reproduction.
Les cormes du Crocus sativus sont de petits globules bruns d'environ 4,5 centimètres de diamètre enveloppés dans une natte dense de fibres parallèles. Les cormes, qui ne survivent qu'une saison, doivent être divisés manuellement et cassés, puis replantés. Ils fourniront ainsi jusqu'à dix caïeux, qui produiront de nouvelles plantes.
Après une période de repos en été, appelée estivation, cinq à onze fines feuilles vertes verticales, pouvant atteindre jusqu'à quarante centimètres de long, émergent du sol. En automne, desbourgeons pourpres apparaissent. C'est seulement en octobre, après que la plupart des autres plantes à fleurs ont relâché leurs graines, que Crocus sativus développe ses fleurs colorées, allant d'un léger lilas pastel à un mauve plus foncé et strié. Durant la floraison, le safran mesure un peu moins de trente centimètres de haut. Dans chaque fleur, on trouve un style présentant trois fourches, chacune se terminant par un stigmate cramoisi de vingt-cinq à trente millimètres de long.
La fleur ressemble beaucoup à une plante non apparentée, le colchique d'automne. Celui-ci, également violet, est une plante toxique qui contient un poison dangereux, la colchicineantimitotique utilisé dans le traitement de la goutte.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Safran_(%C3%A9pice)
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mercredi 12 décembre 2012

Usage médicinal du Safran


L'utilisation traditionnelle du safran comme plante médicinale est légendaire. Il a été utilisé pour ses propriétés carminatives et emménagogiques par exemple. En Europe médiévale, on utilisait le safran pour traiter des infections respiratoires et maladies comme la toux, le rhume, la scarlatine, la variole, les cancers, l'hypoxie et l'asthme. On le retrouve également dans certains traitements contre les affections sanguines, l'insomnie, la paralysie, les maladies cardiaques, les flatulences, les indigestions et maux d'estomac, la goutte, la dysménorrhée, l'aménorrhée et divers désordres oculaires. Pour les anciens Persans et Égyptiens, le safran était aussi unaphrodisiaque, un antidote couramment utilisé contre les empoisonnements, un stimulant digestif et un tonifiant pour la dysenterie et larougeole. En Europe, les adeptes de la « théorie des signatures » interprétèrent la couleur jaune du safran comme un signe d'éventuelles propriétés curatives contre la jaunisse.
Les caroténoïdes du safran ont, dans certaines études scientifiques, montré des propriétés anticancéreusesantimutagènes etimmuno-modulatrices. Le composant responsable de ces effets est la diméthyl-crocétine. Ce composé agit sur un large spectre, aussi bien sur les tumeurs murines (chez les rongeurs) que sur les lignées cellulaires humaines atteintes de leucémie. L'extrait de safran retarde également la croissance des ascites, retarde l'apparition des carcinomes dus au papillomavirus, inhibe les carcinomes squameux, et diminue l'incidence du sarcomes des tissus mous chez les souris traitées. Les chercheurs pensent qu'une telle activitéanticancéreuse est principalement due à la diméthyl-crocétine qui empêche certaines protéines, des enzymes connues comme étant des ADN topoisomérases de type II, de lier l'ADN dans les cellules cancéreuses. Ainsi, les cellules cancéreuses deviennent incapables de synthétiser ou répliquer leur propre ADN.
Les effets pharmacologiques du safran sur les tumeurs malignes ont été démontrés lors d'études faites in vitro et in vivo. Le safran allonge la vie de souris dont le péritoine est porteur de sarcomes, plus précisément des échantillons de S-180, de l'ascite du lymphomede Dalton (DLA) et de l'ascite du carcinome d'Ehrlich (EAC). Les chercheurs ont découvert cette propriété lors de l'administration orale de200 mg d'extraits de safran par kilogramme de masse corporelle de la souris. Les résultats montrent que la durée de vie des souris porteuses de tumeur a été augmentée de respectivement 111 %, 83,5 %, et 112,5 % par rapport aux lignées témoins. Les chercheurs ont également découvert que les extraits de safran sont cytotoxiques pour certaines lignées cellulaires tumorales, comme le DLA, EAC, P38B et S-180, cultivés in vitro. Ainsi, le safran a montré d'intéressantes propriétés en tant que nouveau traitement alternatif pour un certain nombre de cancers.
En plus des propriétés anticancéreuses, le safran est également un antioxydant. Cela signifie que, comme un agent « anti-âge », il neutralise les radicaux libres. Les extraitsméthanoliques, en particulier, du safran neutralisent à un taux important les radicaux DPPH (nomenclature IUPAC : 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyle). Ceci est dû à la donation au DPPH de protons par deux agents actifs du safran, le safranal et la crocine. Ainsi, à des concentrations allant de 500 à 1 000 ppm, la crocine permet la neutralisation de respectivement 50 % et 65 % des radicaux. Le safranal montre néanmoins un taux de neutralisation plus faible que celui de la crocine. Ces propriétés donnent au safran un avenir dans la fabrication d'antioxydants dans l'industrie pharmaceutique et cosmétique ou encore en tant que supplément alimentaire.
Cependant, ingéré à dose suffisamment élevée, le safran est létal. Plusieurs études sur des animaux montrent que DL50 du safran (ou dose létale 50, dose à laquelle 50 % des sujets de tests meurent d'une overdose) est 20,7 g/kg quand il est délivré en décoction.


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mardi 11 décembre 2012

Projet de développement du safran à Taliouine

Le Souverain inaugure la Maison du safran qui a été réalisée pour un investissement de 6,5 MDH. 
S.M. le Roi procède à la remise de primes à des agriculteurs et de matériel de valorisation du safran à des organisations professionnelles. 

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, s'est enquis, mercredi dans la commune rurale de Taliouine (province de Taroudant), du projet de développement de la filière du safran dans la commune, doté d'une enveloppe budgétaire de près de 112 millions de dirhams (MDH). 

A cette occasion, des explications ont été fournies au Souverain sur ce projet mis en œuvre dans le cadre du plan «Maroc vert» au profit de 1.285 agriculteurs. Ce projet quadriennal (2010-2013), qui couvre une superficie totale de 1.030 hectares dans le cercle de Taliouine, prévoit l'extension des superficies plantées sur 500 hectares, l'intensification et la réhabilitation des safranières existantes sur 530 ha et l'installation du système d'irrigation goutte-à-goutte (1030 ha). 

Les opérations du projet permettront une économie de l'eau de 55 %, l'aménagement et l'équipement de cinq puits, la réalisation d'une unité de valorisation de la production ainsi que l'encadrement et l'assistance technique des bénéficiaires. Les objectifs escomptés consistent à porter la production annuelle du safran à Taliouine de 1.325 à 6.695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), à améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97.000 DH l'hectare contre 19.000 DH/ha actuellement et à générer 600 emplois stables additionnels. Le projet de promotion du safran dans le cercle de Taliouine s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de cette filière, laquelle stratégie est destinée à promouvoir une identité propre pour le safran marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée. 

La stratégie vise à doubler les surfaces plantées de safran, avec une surface additionnelle de 500 ha, et à améliorer le rendement par hectare à travers notamment la généralisation des techniques d'irrigation localisée (goutte-à-goutte). Elle tend également à favoriser l'organisation de la filière en incitant à l'agrégation des producteurs et en lançant des initiatives novatrices telles que la création de la Maison du safran.Cette stratégie nationale vise en outre à instaurer des mesures de préservation de la production nationale, en particulier l'interdiction de l'exportation des bulbes semences de safran et la labellisation du produit à travers l'appellation d'origine contrôlée «Safran de Taliouine». 

La production nationale de safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Drâa (95 %), totalise 75 millions de DH annuellement. Les deux tiers de la production sont commercialisés sur le marché international. Par la même occasion, S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a inauguré la Maison du safran, dont la réalisation a nécessité un investissement s'élevant à 6,5 MDH. 

Cette nouvelle structure, qui dispose d'espaces dédiés aux coopératives, d'un laboratoire, de salles de tri et d'un musée d'articles et produits de la filière, est le fruit d'un partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le conseil de la région de Souss-Massa-Drâa, le conseil provincial de Taroudant, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime et des opérateurs privés. 

La Maison du safran jouera un rôle primordial dans l'organisation de la filière et la commercialisation de la production par la mise en place d'une Bourse du safran dédiée à la régulation des prix de vente. Elle offre un espace pour l'échange d'expériences en la matière et pour l'encadrement des professionnels concernant les techniques de production et de valorisation. Par la suite, S.M. le Roi a procédé à la remise de primes à plusieurs agriculteurs ainsi que d'un lot de matériel de valorisation du safran (séchoirs, balances électroniques et unités d'emballage) au profit de 17 organisations professionnelles. 
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Le safran de Taliouine, l'or rouge du Maroc


La culture du Safran de Taliwin

Le safran est issu de la fleur du Crocus sativus, une plante mauve et bulbeuse appartenant à la famille des iridacées. 

La corolle contient des étamines jaunes ainsi que trois longs stigmates rouges. Une fois séchés, ces stigmates donnent le safran.

L'or rouge a besoin d'un sol spécial et dépend grandement des aléas climatiques: il exige un été chaud entre 30 et 40 et un hiver humide et froid à condition que la température ne soit pas inférieure à 15.
La récolte a lieu entre mi-octobre et mi-novembre et se concentre sur une durée de deux à trois heures, au point du jour, pour que les stigmates ne soient pas fanés par le soleil. 

Ces derniers devraient être prélevés très rapidement afin d'éviter le tassement des fleurs.
La cueillette, quotidienne et à la main, nécessite beaucoup de travail, c'est ce qui justifie son prix exorbitant.
12.000 DH à 100.000 DH/KG
Selon le patron de Souktana, le prix de vente oscille entre 12.000 DH/KG pour le safran en vrac et 100.000 DH/KG pour le premier choix. Il faut environ 230.000 fleurs pour avoir un kilo de cette épice.
Le Maroc est le seul pays africain qui produit un safran bio d'une qualité supérieure et dont le pouvoir colorant, compris entre 228 et 240%, dépasse celui du safran cultivé en Iran (160%), premier producteur mondial. L'or rouge de Taliouine se distingue par sa couleur, un beau rouge sombre, sa forte odeur et sa saveur inégalée.
Des problèmes structurels
La culture et la commercialisation du safran restent confrontées à des problèmes d'ordre organisationnel et de distribution, mais également à des pratiques frauduleuses, quoique l'activité conserve toujours son caractère authentique.

Selon M. Samih, le safran est l'un des produits alimentaires les plus frelatés après l'alcool: les méthodes sont diverses et variées, allant de l'utilisation de stigmates de fleurs semblables en apparence à l'alourdissement de l'épice par l'adjonction d'une huile, ce qui lui donne un goût légèrement sucré.
Il ne faut jamais acheter du safran en poudre, mais en filaments (entier), conseille-t-on, avec des stigmates fins, longs et de couleur rouge foncée. L'odeur doit être forte et les stigmates doivent tâcher les doigts.

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LE SAFRAN DE TALIOUINE DÉCROCHE SON LABEL


IL S’AGIT DÉSORMAIS D’UNE APPELLATION D’ORIGINE PROTÉGÉE
PROTECTION JURIDIQUE POUR MAINTENIR AU NIVEAU LOCAL UNE PARTIE DES PROFITS RÉALISÉS
L’épice la plus chère au monde, le Crocus sativus plus communément appelé safran, est aussi produite à Taliouine, dans la province de Taroudant. Ce produit du terroir joue un rôle important dans la vie de la population locale aussi bien aux niveaux économique, social qu’écologique. 

Dans ce contexte, le safran représente une «monnaie locale», d’autant plus que son cours varie en fonction de la période de l’année et des résultats de chaque récolte automnale. Son prix varie entre 25 à 50 DH le gramme. Cette épice aux valeurs exceptionnelles est convoitée mondialement. 

Utilisé dans la cuisine raffinée, la médecine et la cosmétique, le safran reste cependant une culture traditionnelle qui se refuse à toute modernisation. Tout le travail se fait à la main. Courbés vers le sol, les paysans, tôt le matin, doivent distinguer les petites fleurs afin de les cueillir d’un geste précis en faisant attention à ne pas abîmer les stigmates. Et il faut environ 150.000 fleurs pour produire un kilogramme de safran. Un travail de longue haleine dont profitent surtout les intermédiaires qui réalisent d’énormes profits dans chaque opération. 

Les exportations, selon l’Office des changes, ont atteint la somme de 35 millions de DH en 2009. Il faut signaler que l’Espagne et la Suisse sont les premières destinations du safran de Taliouine. Par ailleurs, le safran, ou or rouge, est principalement commercialisé dans le circuit informel avec un volume de 60% contre 34% pour le circuit formel. Le circuit de coopératives, le circuit intégré et le circuit du tourisme se partageant le reste des volumes commercialisés.

Pour redresser la situation et assurer la protection juridique du nom «Safran de Taliouine», le Conseil régional de Souss- Massa-Draâ (CRDMS) a mis en place l’Appellation d’origine protégée (AOP) éponyme. Pour rappel, c’est le 10 décembre 2009, en marge du Sifel, qu’une demande d’Appellation d’origine protégée (AOP) a été déposée pour le safran de Taliouine. Sur le plan économique, l’objectif de l’AOP est de maintenir au niveau local une partie des profits réalisés par les intermédiaires du safran aussi bien sur le plan national qu’international. Les circuits de commercialisation sont réduits de telle sorte que les producteurs établissent des liens directs entre eux et les distributeurs, les magasins et les points de vente. 

La principale préoccupation est donc d’améliorer les conditions et les revenus des femmes et des familles rurales, afin de les maintenir dans les zones montagneuses. La démarche AOP permet aussi de créer de nouveaux emplois pour les jeunes au niveau de toute la filière: production, séchage et commercialisation. Afin de renforcer l’ancrage culturel du safran comme produit de terroir dans la région, l’AOP encourage l’organisation des producteurs en groupements de villageois représentés au sein d’une coopérative ainsi que d’une union des coopératives de producteurs de safran.

Une solution adaptée aux réalités locales car elle préserve les liens traditionnels, sociaux, économiques et culturels de ses habitants. Ainsi, en 2010, trois coopératives ont été certifiées; en 2011, ce sont 13 coopératives et 3 sociétés qui l’ont été. En 2012, ce sont 24 coopératives et 7 sociétés qui sont en cours de certification. 

C’est le Conseil régional de Souss-Massa-Draâ, porteur du projet, qui assure le suivi, l’accompagnement  et le contrôle interne de ces coopératives et sociétés. Le CRSMD encourage la création de coopératives dédiées au safran. Il veille par ailleurs au principe de la transmission intergénérationnelle et interdit formellement la vente, à l’extérieur du pays, du matériau génétique, à savoir les bulbes de Crocus sativus considérés comme capital familial.

Source : L'Economiste


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SAFRAN DE TALIWIN


Le safran est l’une des épices les plus chères du monde; elle vient du pistil de Crocus sativus, fleur de la famille des Iridaceae.


Deutsch: Safrankrokus, Anfang November, Gut Gi...
Deutsch: Safrankrokus, Anfang November, Gut Gimritz bei Halle/Saale) GNU-FDL (Photo credit: Wikipedia)
Ses pistils, au nombre de trois, sont rouge brillant, et peuvent mesurer 25 à 30 mm de long pour les espèces aux pétales mauves ou lilas (les fleurs blanches ont des pistils plus courts). Ce crocus est originaire de l’Est du Bassin Méditerranéen (Grèce,…), de la Perse et d’Asie Mineure; il est cultivé depuis 35 siècles. Le safran est principalement cultivé en Espagne, Inde, Iran et au Maroc. Au Maroc il est principalement cultivé à Taliouine, dans le Haut-Atlas entre Taroudant et Ouarzazate. Lesafran est utilisé dans différents domaines: en médecine, en cuisine, mais également en parfumerie et en teinture (même si des colorants synthétiques moins chers le remplacent). 

Ainsi, le safran peut servir en : 

– usage culinaire : utilisé comme condiment et colorant pour préparer les repas et leur donner un goût agréable, aussi utilisé localement pour donner de l’arôme au thé. 
– usage médicinal : Utilisé pour la préparation de certains sirops. Il a des propriétés stimulantes. 
– usage en teinture : utilisé pour la coloration des tissus…

La récolte du Safran

A l’issue de la récolte, l’émondage a lieu rapidement, cela consiste à séparer les stigmates de l’enveloppe florale. Il faut écarter délicatement les pétales afin de retirer les 3 stigmates rouges en prenant soin de ne pas laisser le style jaune à la base, ce qui déprécie le safran.
Pour obtenir un gramme de Safran sec, il faut entre 150 et 200 fleurs soit 150000 fleurs minimum pour un kilo ce qui explique pourquoi le Safran est l’épice la plus chère du monde.
Le séchage :

• Le séchage permet d’assurer la conservation du safran. Cette opération est très importante et délicate. Lors du séchage, l’évaporation de l’eau permet aux stigmates d’exprimer pleinement leurs arômes. C’est à partir de ce moment que la qualité de l’épice se joue.

• Le séchage doit se faire à une temprérature comprise entre 30° et 50° pendant 15 à 30 mn . Le safran doit perdre 80% de son poids.

Le conditionnement et la conservation :

• Après le séchage, le safran doit être conditionné dans un pot en verre teinté fermé hermétiquement par un bouchon en liège, et il faut attendre 1 mois avant de le consommer.

• le safran pourra être conservé et consommé pendant une durée de 3 à 4 ans dans un endroit sec, à l’abri de l’air et de la lumière.


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Contactez nous

Vous pauvez nous contacter pour commander le Safran de Taliouine ou avoir plus d'informations sur ce numéro :
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E-mail : khayrat.blady@gmail.com

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